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Thiossane à Mbodiène

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo de Mbodiène

Vidéo de 3mn montrant l'arrivée des pélicans sur la lagune au crépuscule et un panorama de la lagune en plein jour

 

 


Photo : l'un des vitraux en bouteilles de bière de l'église de Mbodiène

 

 

Saly : des commerces et des activités à foison pour les touistes Saly est sans doute le lieu de villégiature le plus connu d'Afrique de l'Ouest. C'est une station balnéaire à 100% comme il en existe tant d'autres. Les hôtels de standing, clubs et restaurants se succèdent sur une plage tranquille quoiqu'un peu terne. Celles du Cap Skirring sont évidemment beaucoup plus séduisantes. Saly, c'est le paradis du bronzing et du farniente. Avec l'explosion du tourisme de masse, la station fait le plein toute l'année bien que bon nombre d'établissements hôteliers indépendants aient du mal à faire de même.  L'ambiance est donc assurée même si trouver un coin de plage tranquille reste facile grâce à l'étendue de la zone hôtelière. On peut trouver des séjours à moins de 500€ billet d'avion compris en pension complète. C'est très très bon marché. Toutes les grandes chaînes d'hôtels  et tours operators y ont un établissement: Savana, la Fram, Eldorador, Jet Tours, etc... Des résidences se sont également construites en nombre. Beaucoup d'Européens ou de Dakarois viennent régulièrement séjourner dans la résidence hôtelière qu'ils ont achetée. Parmi eux beaucoup de Français, de Belges et d'Allemands (les Salygoths). Saly, c'est l'idéal pour le voyage familial avec des enfants, pour un séjour de pêche, etc....

Aucun risque d'y manquer de médecins, de médicaments, de manger de la nourriture avariée ou d'attraper le choléra.  Plusieurs médecins de toutes disciplines y exercent directement dans la station ou à Mbour à 5mn en taxi. Des laboratoires permettent en cas de besoin de faire n'importe quel type d'analyse.

De même, toutes les prestations de services et magasins nécessaires à la vie quotidienne du touriste ou du résident sont proposés sur place, au coeur de la station ou à Mbour: supermarchés, épiceries, bijouteries, boulangeries, électroménager, boucheries, pizzeria, restaurants, locations de voitures, de scooters, de quads, assureurs, banques (avec distributeurs de billets), agences de voyages, cybercafés, cabines téléphoniques, agences immobilières, salons de coiffure, labos photographiques, salons d'esthétique, prêt-à-porter, opticiens, pharmacies, etc...

Photo à gauche : quelques rastas qui défilent sur la plage dans un simili de manifestation traditionnelle. Inutile de lâcher la moindre tune à ces branleurs.

Aucun risque non plus de s'ennuyer. Les activités sont légions. Clubs de quads, de parachutisme, circuit de karting, pêche, chasse, nights-clubs, bistrots à gogo, karaokés, sports nautiques, équitation, VTT, golf : tu n'auras que l'embarras du choix même si tout est proposé à des tarifs parfois équivalents ou supérieurs à ceux pratiqués en Europe.

Le tourisme d'affaire fait également le succès de Saly. Avec la multiplication des séminaires inutiles destinés à masquer une quelconque corruption, des avions entiers de médecins, commerciaux, chefs d'entreprises, etc... débarquent à Dakar direction Saly. On appelle ça "l'incentive" ou la "promotion de produit en terrain tropical". Ces touristes d'un nouveau genre sont de bons clients car 100% de leur budget voyage passe dans les loisirs et les consommations puisque l'avion et l'hébergement sont pris en charge par l'entreprise qui les a invité.

Photo à droite : le totem à l'entrée de la station date de 250 avant Jésus-Christ. Si aujourd'hui il présentait la liste mise à jour des hébergements, loisirs, résidences et commerces de la station, il aurait la hauteur des Twin Towers avant le 11 septembre...

Tu l'auras donc compris, Saly c'est la satisfaction assurée pour un large panel de voyageurs qui va de la famille qui part durant les vacances scolaires en passant par le pêcheur retraité, l'amoureux du silence, l'amateurs de sports, le professeur du 93 qui veut apprendre la langue de ses élèves, le glandeur impénitent, le jeune cadre dynamique abonné aux karaokés, ou finalement TOI qui lis cet article ! Car à Saly, on fait en fait ce qu'on veut, et toute l'année car le climat reste toujours agréable.

En contrepartie, ne t'attends pas à découvrir la culture sénégalaise en dehors des circuits organisés par les hôtels et des fêtes "traditionnelles" qui animent chaque soir les bords de piscine. Il est facile toutefois de t'évader dans les villages alentours ou de visiter la région qui recèle de bien belles surprises.

Voir des dizaines de belles photos de Saly

Les résidences... et les résidents

Résidence le Récif à SalyUne des caractèristiques de Saly, c'est ce vaste domaine résidentiel qui couvre aujourd'hui une superficie largement supérieure à celle des hôtels. Les promoteurs s'en sont donnés à coeur joie ces dernières années pour le meilleur et pour le pire. Après le Maghreb, c'est en effet Saly qui compte le plus grand nombre de résidences secondaires en Afrique.

C'est à ce domaine résidentiel que l'on doit une grosse partie des services et infrastructures aujourd'hui présentes dans la station. Les supermarchés n'ont pas d'intérêt particulier pour un couple de touristes qui passent 15 jours en pension complète dans un hôtel... Pas plus que les magasins d'électroménager...

L'intérêt principal de Saly réside donc dans cette micro-société d'habitués qui ont fait vivre différement cette partie de la côte qui part de La Somone jusqu'à Mbour. Ca rend finalement l'atmosphère très conviviale bien que parfois ça ressemble un peu au camping municipal de Palavas-les-Flots. Les mêmes relations de voisinage qu'en Europe s'installent dans ces espaces résidentiels. Aller boire un Pastis chez Simone avant d'aller voir dans le "hameau" d'à côté si la mère Lambert s'est remise de sa gastro-entérite, telle est la dure vie d'un résident salois.

Piscine de la résidence Plein Sud à SalyCertains ont choisi d'y résider pour profiter d'une année sabbatique ou d'une retraite bien méritée car on n'y manque de rien. Quand on y reste un certain temps, on finit parfois par avoir la vie du Gentil Organisateur des Bronzés, à la fois soulagé et triste de voir repartir chaque semaine quelques milliers de touristes "provisoires" avec qui l'on a sympathisé. Il est de bon ton de critiquer ce "tourisme de masse" et ces domaines résidentiels construits au coeur d'une région si étrangère à tous ces excès, mais tout devient grisant quand on est au soleil. Si rester à Saly plus de 15 jours peut ne pas être trop ton style, on sait aussi que c'est à partir d'ici que 75% des Européens ont décidé de connaître plus en profondeur ce pays dont ils sont tombés amoureux.

Depuis 2004, la technologie a révolutionné la station. L'internet haut-débit, sous forme d'ADSL est disponible depuis près de 4 ans sur l'ensemble du territoire salois (je viens de vérifier sur Google, je suis le premier à utiliser ce jour 12 mai 2007 l'adjectif salois qualifiant donc et désormais l'habitant de Saly). Le résultat est qu'aujourd'hui un nombre grandissant de résidents travaillent depuis leur villa à Saly. La téléphonie IP ou des outils simples comme Skype permettent d'être en relation téléphonique permanente et presque gratuite avec le reste du monde. Un connexion à 2Mo est à peine plus chère qu'en Europe et la qualité de service est irréprochable. Chefs d'entreprises et professionnels indépendants peuvent donc passer plusieurs mois à Saly, tout en travaillant depuis la terrasse de leur maison. Ils ne s'en privent pas.

Pancarte des résidences Cristallines à SalyQuelques bonimenteurs (souvent français) et plusieurs agences immobilières ne manqueront pas d'essayer de te scotcher "au grand village". Attention néanmoins quand on te fera miroiter des bénéfices colossaux grâce à la location. L'offre est aujourd'hui tellement large (c'est même difficile à imaginer) que beaucoup se retrouvent le cul par terre quand il s'agit d'amortir l'achat par la location. Réfléchis évidemment avant d'acheter quoique ce soit et surtout COMPARE ! COMPARE ! COMPARE ! Un bon millier (!!!) de villas sont actuellement en vente sur la Petite Côte et entrepreneurs comme propriétaires commencent à faire la gueule... Signer un chèque en blanc parce que tu as craqué pour la délicieuse Coumba ou le double Mamadou risque de te coûter plus cher que tu ne l'imaginais. L'achat d'une villa que tu souhaites amortir en la louant doit être subordonné à une bonne régie immobilière qui fera de gros efforts pour la location.

Photos : ci-dessus à droite, la pancarte miteuse des résidences Cristallines à Saly encourage t'elle à s'y rendre ? Ci-dessous, la principale plage de Saly, dans la baie de l'Espadon.

Les belles plages de Saly Portudal

Domaine des Orangers : "Vivez une expérience unique et ennivrante dans un décor naturel aéré et depaysant !
Des villas de standing, dans le pur style africain, du T3 au T5 avec ou sans garage. Chaque villa est climatisée pourvue de moustiquaires et meublée. Une cuisine équipée (four, gazinière, réfrigerateur, appareils éléctroménagers, vaisselle), de chambres (2,3,4 selon le type de villa) d'une mezzanine, d'une douche par chambre, W.C et garage. Notre domaine est aéré avec une végétation luxuriante et un confort optimum. La décoration et le mobilier sont personnalisés.

SalySenegal.net : Le site complet et plein de bonne humeur sur "l'autre Saly", celui des bonnes adresses indépendantes. De nombreuses et jolies photos attendent également les visiteurs ainsi que des bons plans à travers le pays. A voir avant de partir !

LOCATIONS DE VILLAS

Louer une villa s'avère être une solution économique et originale pour passer un séjour confortable, indépendant, en famille ou en couple. Les résidences sont innombrables et on trouve le meilleur comme le pire. En fonction de tes affinités (souhaites-tu de la tranquillité ou préfères-tu être en plein centre de la station, quel est ton budget, etc...) choisis la résidence qui te convient le mieux. Tu peux consulter les petites annonces de Planete-Senegal.com où un grand nombre d'offres est proposé (quelques exemples ci-dessous).


La maison de Corinne, qui nous offre de nombreuses photos de Saly, est à louer. Elle se situe au coeur d'une des résidences les mieux placées et les plus agréables de la station.

Quelques exemples de location à Saly et ses environs dans les petites annonces de Planete-Senegal.com : \n"; echo "

#Les 10 dernières annonces passées aujourd'hui (voir toutes les annonces)
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Koulang-Koulang ce sont quatre cases-villas de 6 personnes chacune entourant une belle piscine bordée de cocotiers et de bougainvilliers. Au coeur du village de Saly quartier Koulang en contact direct avec les villageois, Koulang Koulang est votre point de départ pour découvrir en douceur ce pays magnifique.

RAPPEL : La pédophilie est punie au Sénégal de quelques années d'emprisonnement, période durant laquelle le condamné doit souvent ramasser la savonette. A propos de savonette il est également important de rappeler que l'homosexualité est passible de prison au Sénégal.

Horreurs, avatars, problèmes divers et avanies :

L'envers du décor d'une station qui a su s'imposer en 20 ans comme la référence du tourisme balnéaire en Afrique avec des centaines de milliers de touristes qui y séjournent chaque année, c'est l'accroissement permanent des arnaques et avatars divers. Pas tant pour le touriste qui va passer 15 jours dans un hôtel. Mais le résident, l'investisseur, ou le touriste qui revient règulièrement se verra un jour ou l'autre confronté à un très déprimant fléau.

Des myriades de nazes, et de gros cons (voir la page spéciale) sévissent dans la zone. Ils sont multicolores, munis d'un zizi ou de nénés (plus souvent d'un zizi d'ailleurs) et leur concentration est grande. Pas un jour ne passe sans que la presse locale ne relate les mésaventures d'un étranger s'étant fait plumé dans une quelconque affaire ou transaction. VEUX-TU QU'ON PARLE DE TOI DANS LA PRESSE ?

Les scénarios (quand on est de gauche ou très cultivé genre bobo ou intermittent du spectacle on dit scenarii) sont connus et classiques. Gisèle et Marcel se pointent 15 jours en vacances et tombent amoureux du pays (au mieux...). Ils se disent que la météo sénégalaise vaut mieux que le ciel de Vendée et qu'ouvrir un bistrot ou une agence de location de planches à voile à Saly changerait sans doute leur vie. Mais beaucoup ont déjà tenté leur chance avant eux. Ils ont perdu beaucoup d'argent, sont rentrés la queue entre les jambes, tristes et déçus. Si c'est le soleil et le retour sur investissement que l'on recherche, c'est en Thaïlande ou en République Dominicaine qu'il fallait investir l'héritage de mémé. Qu'on se le dise : il faut vraiment aimer le Sénégal pour y investir le moindre euro car ce doit être une opération du coeur pas un bon plan financier.

En vrac, parmi les horreurs fréquemment relatées, il y a bien-sûr l'achat de terrains ou de villas n'appartenant en fait pas au vendeur, les profits locatifs mirobolants que l'on fait miroiter à l'acheteur d'une belle demeure, les meurtres crapuleux (bon c'est pas Clichy-sous-Bois mais y'a quand même eu une bonne demi-douzaine d'assassinats d'étrangers ces trois dernières années entre la Somone et Nianing...), les sordides affaires de moeurs, vraies (pédophilie, maltraitances animales, mariages trompeurs, etc...) ou totalement inventées histoire de faire chanter le touriste de passage et lui extorquer de l'euro ou du franc suisse...

Il est bon d'insister sur le fait que, bien heureusement, l'immense majorité des touristes qui séjournent quelques jours à Saly ne recontrent aucun problème. Mais il est important de savoir qu'un séjour prolongé peut causer des dommages graves à la santé si tu n'es pas mis en garde des périls qui te guettent et qui pourront rapidement te mener à un fiasco assuré.


DISTANCE DE DAKAR : 80 km
DISTANCE DE MBOUR : 3 km
DISTANCE DE JOAL-FADIOUTH : 34 km
ACCESS : Saly est facilement accessible avec divers modes de transports. Ceux qui auront acheté un séjour complet seront sans doute amenés avec l'une des nombreuses navettes qui relient l'aéroport de Dakar à la station. Louer un taxi peut s'avérer être une autre bonne solution. Pour environ 15.000CFA (23€), les taxis réguliers (jaunes et noirs) de la capitale vous emmèneront rapidement. L'aérodrome de Saly permet de lui aussi des liaisons rapides mais avec des avions taxis uniquement (réservation d'avance). Enfin, les transports en commun sont variés et innombrables. Au départ des gares routières de tout le pays, vous prendrez les taxis-brousse ou les cars rapides à destination de Mbour. De Dakar la liaison coûte moins de 1000CFA (1,5€). N'oubliez pas de dire au chauffeur de vous déposer au carrefour de Saly (deux ou trois kilomètres avant Mbour). Ce trajet peut-être effectué en moins de deux heures si il n'y a pas d'embouteillages à la sortie de Dakar. Sur place, différents taxis "clandos" font des navettes entre les différents quartiers de la station (La Somone y compris) et la ville de Mbour.

Notre sélection d'hébergements à Saly :

 

 

 

 

 

Coucher de soleil sur la lagune de MbodièneMbodiène est un hameau de la Petite Côte situé entre Nianing et Joal. C’est un village d’agriculteurs sérères entre la mer et la route Mbour-Joal. On y cultive presque exclusivement du sorgho. L'endroit est véritablement sympa et les promenades à pieds y sont agréables. Les plus courageux iront même jusqu'à Ngazobil ou Joal-Fadiouth à l’aide de leurs chaussures ! Un des attraits de Mbodiène réside dans sa magnifique petite lagune à l’eau claire où adultes et enfants peuvent se baigner sans danger. En effet, elle est rarement plus profonde qu'un mètre, y compris à marée haute.

Photos : à droite, coucher de soleil sur la lagune, l'isthme et l'océan, ci-dessos à gauche, pélicans blancs nichant avec leur petit près d'un des derniers bosquets de mangrove de la lagune.

Pélicans dans la lagune de MbodièneLa faune y est riche et variée : reptiles (pythons, varans, tortues marines, etc...), oiseaux (pélicans, aigrettes, calaos, vautours, milans, hibous, chouettes, cormorans, etc...) et mammifères (chauves-souris, mangoustes...) y ont trouvé refuge. Il y a peu de temps, une hyène y avait même élu domicile et gambadait joyeusement de l'autre côté de la lagune pour la plus grande joie des amoureux de la nature... et la plus grande crainte de certains habitants qui ont réclamé sa peau... La pauvre bête a vite fait de se prendre un coup de fusil et désormais tout le monde dort malheureusement en paix, sans les rires de Bouky, la hyène.

Mais tout ce petit monde est en péril car la zone n'est pas protégée. De plus, la très incompétente SAPCO (Société d'Aménagement de la Petite Côte, mandatée par l'état sénégalais) a désormais la gestion de cette partie du littoral et quand on voit les ravages causés à Saly et la Somone on est en droit de s'inquiéter. Si aujourd'hui aucun grand hôtel excepté le Laguna Beach n'est venu amonceler des parpaings on sait que Mbodiène et sa lagune sont en sursis. Déjà, la spécialité sénégalaise, "l'ébauche de construction", commence à défigurer une partie de Mbodiène Plage. Le principe est simple : on construit les murs pour pas se faire piquer le terrain, on commence à faire 5 ou 6 rangées de parpaings et on attend quelques années d'avoir l'argent pour terminer l'ouvrage ou de trouver un couillon pour racheter à prix d'or le chantier... Ca rappelle par endroit au Sénégal Beyrouth Ouest pendant la guerre et ça commence à arriver à Mbodiène...

Mbodiène
Envol de pélicans sur la lagune de Mbodiène vu du campement "Le Thiossane" (voir ci-dessous, hébergements)

L'autre péril guettant la lagune de Mbodiène est l'ensablement. Diverses initiatives, rarement couronnées de bonheur, ont tenté de réouvrir la circulation de l'eau alors que la lagune était complètement bouchée et dépérissait. Le problème c'est que c'est un travail de géologue et qu'aucun ne semble avoir été sollicité pour se pencher sur le problème. Aujourd'hui l'eau circule mais la lagune reste à la merci d'une tempête la bouchant avec un banc de sable...

Une usine d'extraction et de transformation du calcaire s'est installée il y a quelques années à l'entrée de Mbodiène sans que ses activités ne dérangent le village ni ne pollue la lagune.

L'intégralité des hébergements touristiques de Mbodiène est située au bord de la lagune, à une vingtaine de minutes à pieds du village. Quelques pistes serpentant entre les champs, la brousse et les étendues salées inondées à marée haute mènent aux quelques hôtels, auberges et campements installés ici depuis quelques années. Un nombre modeste quoique croissant de résidences secondaires, dont beaucoup ne sont pas achevées, exhibent leur béton et leurs vilains parpaings aux touristes de passage. On rêve d'un arrêté de démolition qui sans doute ne viendra jamais ou d'une obligation faite aux propriétaires de finir leurs constructions dans des délais raisonnables....

Photo à droite : bétail divaguant sur les pistes du village

Les touristes qui souhaitent se baigner dans la mer peuvent traverser la lagune à pieds ou la nage bien que le fond soit désagréable car vaseux (forcément, c'est une lagune....). Certains hébergements touristiques mettent d'ailleurs à disposition de leurs clients des petites embarcations pour la traversée (la lagune ne dépasse que rarement une cinquantaine de mètres de large).

Malgré ces paysages sauvages et cette tranquillité à toute épreuve, ouvrir une auberge ou construire une maison n'est pas simple. Il faut dire que la situation est rude pour ceux qui se sont installés sur la lagune : il n'y a ni eau ni électricité ni téléphone et, à moins de faire tirer les câbles électriques ou les canalisations d'eau à ses frais sur plusieurs kilomètres depuis la route, il faut être autonome en énergie et en eau... Ce serait le coin idéal pour un projet pilote d'écotourisme car ici plus qu'ailleurs le solaire et les économies d'eau et d'énergie peuvent être un argument de vente touristique.


Photo : La lagune de Mbodiène et l'isthme la séparant de l'océan sont un refuge naturel pour une faune riche et variée

Le village de Mbodiène, situé au bord de la route Mbour-Joal, est à 20 minutes de marche de la lagune. Impossible de le louper quand vous arrivez en voiture : un immense fromager (sans doute l'un des derniers de la Petite Côte !) trône non loin d'un grand calvaire blanc.

Dans un dédale de petites ruelles sablonneuses, les habitations des quelques 3000 Mbodiènois se succèdent paisiblement à peine animées par les jeux des enfants à la sortie de l'école. Il n'y a guère que les jours de mariage ou de funérailles et le dimanche, à la messe, que les villageois sortent tous pour aller à l'église. Mbodiène est décidemment l'un des coins les plus paisibles de la Petite Côte !

Une des "curiosités" indiquées dans les guides réside dans les vitraux de l'église du village. Ils ont en effet été réalisés, non sans humour ni éclat de génie, en bouteilles de bière en verre de différentes couleurs coulées dans du béton (on reconnaîtra la bouteille de bière Gazelle verte....). Au coucher de soleil, les vitraux s'illuminent chacun avec ses couleurs et ses motifs... L'histoire ne dit pas si ce sont les fidèles qui se sont sacrifiés pour descendre le pinard et la bière afin de fournir le curé et le maçon en matériaux...

Photos : en haut à droite un gros baobab devant l'école et le jardin d'enfants du village, ci-contre à droite, l'église avec son style très "Western Nouveau-Mexique".

Le village compte deux ou trois boutiques "épicerie-alimentation", une boutique de cosmétiques, un boulanger traditionnel (le pain qui vient de Joal est quant à lui comme un Kinder Bueno : beau à l'extérieur, vide à l'intérieur), une dibiterie, deux ou trois télécentres, un mécano, une garderie d'enfants, une école publique, un cimetière mixte (très majoritairement catho forcément), un dispensaire, une église et une mosquée (offerte par le Koweit, l'Iran, l'Arabie Saoudite ou un autre pays très démocratique du Golfe). Les habitants comme les touristes ont donc de quoi satisfaire leurs besoins les plus élémentaires même si beaucoup préfèrent faire leurs courses à Joal ou Mbour. Il est également utile de savoir que si vous résidez dans l'un des hôtels ou campements du village, vous aurez toujours la possibilité de varier les plaisirs en allant manger ou boire un coup dans les autres : la plupart ouvrent leur restaurant et leur bar aux clients extérieurs.

Notre sélection d'hébergements à Mbodiène :

Accès :

Le plus simple pour aller à Mbodiène est de prendre un taxi 7 places à Dakar ou à Mbour en direction de Joal et de demander au chauffeur de vous déposer à Mbodiène...

Depuis Joal, il existe également une ligne de taxis clando qui toute la journée vous emmène à Mbodiène en 5 minutes depuis la gare routière "Dakar" située à l'entrée de la ville. Si vous souhaitez aller directement dans votre hôtel à Mbodiène Plage pour éviter de vous farcir 20 minutes de marche à pieds, vous pouvez négocier une "location" qui vous emmènera dans votre hôtel pour un tarif allant de 1500 à 2500CFA en fonction de l'heure et de votre talent à la négociation !

Depuis Mbodiène, vous pouvez prendre ces mêmes clandos dans le simili de gare routière située non loin du grand fromager du village au bord de la route goudronnée. Du matin à l'aube jusqu'à 19-21h (en fonction des jours) vous pourrez aller à Joal et à Fadiouth.

Les clandos de Joal à Mbodiène sont à 150CFA-0,20€
Les taxis brousse Mbour-Mbodiène sont à 600CFA et Dakar-Joal à 1800CFA-2,10€. Demandez à vous arrêter à Mbodiène si vous ne voulez pas vous retrouver à Fadiouth.